The Chilbury ladies’ Choir, 2017. Traduit de l’anglais par Françoise du Sorbier. Albin Michel, mars 2018, 464 p.
Ma chronique (Le mois anglais, 1) :
En Juin, c’est le retour du Mois anglais chez Lou et Cryssilda et pour la deuxième fois j’y participe.
Jennifer Ryan nous offre avec La chorale des dames de Chilbury la chronique de vie d’un petit village anglais du Kent, de mars à septembre 1940. Le roman est entièrement composé d’une succession de lettres et d’extraits de journaux intimes, rythmant agréablement l’histoire entre le choral et l’épistolaire. L’auteure s’est inspirée des souvenirs de sa propre grand-mère, les anecdotes de la guerre qu’elle racontait, autant cocasses que tragiques.
Lorsque les hommes partent au front, la chorale de Chilbury menace de disparaître, la tradition imposant que les chœurs anglais soient mixtes. Quelques femmes cependant ne l’entendent pas de cette oreille et en créant un chœur entièrement féminin, elles vont entrer de plain pied dans ce que sera désormais leur existence : entre imprévu et danger, survivre au quotidien en se serrant les coudes, les opportunités à saisir et réinventer leurs vies. Un projet commun pour se souder et rassembler les énergies, les bienfaits thérapeutiques du chant et de la musique pour lutter contre peur et chagrin et surmonter les absences et les pertes.
Une galerie de personnages plutôt variée et attachants pour certains, je pense à la gaieté pétillante de Primrose Trent, à la droiture tourmentée de Mrs Tilling, à la jeune réfugiée juive Silvie. La chorale des dames de Chilbury est un roman sympathique et agréable à lire, mais j’ai hélas été un peu déçue : trop prévisible, trop de clichés peut-être, l’ensemble manque de profondeur. Néanmoins, l’ambiance so british est au rendez-vous et j’ai trouvé bien rendue cette vie quotidienne banale de village mise à mal par les échos de plus en plus proches et sanglants du conflit mondial.
« L’enthousiasme ouvre toutes les voies, car il les éclaire d’une lumière vive. »
L’auteure : Née dans un petit village du Kent, Jennifer Ryan a été éditrice à Londres. Plusieurs de ses nouvelles ont été publiées dans des revues littéraires. La Chorale des dames de Chilbury est son premier roman (via le site de l’éditeur)
Il y a beaucoup de romans qui parlent du même sujet ou qui prennent la même forme du coup ça perd de son intérêt ….
J’aimeAimé par 1 personne
Oui c’est vrai. J’avais beaucoup aimé le cercle des épluchures de patates, et comme ça fait longtemps que je l’ai lu je pensais que j’apprécierais cette lecture-ci, mais le bilan est en demi-teintes… 😉
J’aimeJ’aime
oh c’est drle, pour moi c’etait logique une chorale mixte….bref…en tout cas cela ne me dit rien….tant pis…;)
J’aimeJ’aime
oh c’est drle, pour moi c’etait logique une chorale mixte…bref…en tout cas cela ne me dit rien….tant pis…;)
J’aimeAimé par 1 personne
Il en faut pour tous les goûts 😀
J’aimeJ’aime
Je suis en train de le lire ! c’est vrai que c’est téléphoné, mais c’est quand même une lecture qui fait du bien 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Tout à fait d’accord 😀
J’aimeJ’aime
Je l’avais repéré il y a quelques semaines et malgré tes réserves je le note pour ma prochaine virée en librairie à Londres (ouiiii, c’est pour bientôt !).
J’aimeAimé par 1 personne
Veinarde ! 😍😍😍 J’espère que tu nous partageras des photos et quelques billets ! J’ai été un peu déçue parce que j’en attendais trop sans doute… il reste un roman très agréable à lire, avec une belle ambiance anglaise et quelques bons passages 😉
J’aimeJ’aime